Pellets bas de gamme : 5 conseils pour ne pas tomber dans le panneau
L’hiver pointe le bout de son nez et vous êtes tenté d’allumer le chauffage pour pallier les premiers écarts de température ? Oui, mais voilà… vous êtes à la recherche de granulés de bois de qualité au meilleur prix… Et c’est là que tout se complique. Car sur le marché de la biomasse, les escrocs aussi ont trouvé leur place. Alors, comment identifier les pellets de mauvaise qualité pour éviter les surprises désagréables ? Nous vous proposons cinq conseils avisés pour tromper l’ennemi. Ouvrez l’œil et le bon !
Conseil n° 1 : Examinez le pellet sous toutes les coutures
Des granulés de bois, il en existe pour tous les poêles, chaudières, et budgets. Des essences de résineux aux feuillus, des pellets mixtes, vous pourrez facilement trouver votre pépite dans cette caverne d’Ali Baba des biomasses. Oui, mais justement, comment faire le bon choix ?
Vos yeux sont de précieux atouts. Prenez le temps d’examiner les biocombustibles avant de succomber à la tentation. Pour cela, plusieurs indices vous guideront :
- La couleur : selon leur essence, les biomasses seront de teinte claire ou foncée. Mais si le même sac présente des variations de couleurs, fuyez ! Des pellets de qualité inférieure ont peut-être été mélangés.
- L’aspect : des granulés brisés ou de taille irrégulière n’augurent rien de satisfaisant. Votre appareil de chauffage est friand de constance. C’est à cette condition qu’il vous livrera une expérience optimale.
- La texture : si vous le pouvez, touchez les petits cylindres. S’ils ont une bonne tenue, c’est positif. S’ils se désagrègent, par contre, ça laisse présager des pellets de mauvaise qualité.
🔔 Le sujet vous intéresse ? Vous pouvez lire aussi notre article Comment sélectionner des pellets de bois : devenir un consommateur de granulés averti en 3 étapes
Conseil n° 2 : Vérifiez les certifications et mettez des paillettes dans votre hiver
Vous avez bien examiné les granulés dans leurs moindres recoins ? Il est temps maintenant d’observer leur conditionnement. Sur leur contenant, vous pouvez trouver des indications précieuses qui vous en diront long sur les caractéristiques.
Avez-vous remarqué les logos EN Plus, DIN Plus ou NF apposés sur les sacs de pellets ? Il s’agit de certifications européennes attribuées par des organismes indépendants. Elles soumettent les petits cylindres à des tests rigoureux à toutes les phases de leur chaîne de production. De nombreux critères sont passés au crible tels que :
- les dimensions des pellets (longueur et diamètre) ;
- leur densité supérieure ;
- leur dureté mécanique ;
- leur pouvoir calorifique ;
- leur taux de cendres ;
- leur hygrométrie (coefficient d’humidité) ;
- leur proportion de fines (poussières contenues dans les sacs).
Si vous visez la qualité premium, ces certifications européennes sont à privilégier. Elles vous garantiront une expérience de chauffage hors du commun. Elles vous éviteront également d’encrasser votre appareil de chauffage et de prolonger sa durée de vie.
Conseil n° 3 : Boycottez les pellets de mauvaise qualité : tous au sec, les petits granulés !
Dans le choix de biomasses de qualité, l’hygrométrie est un facteur à ne pas prendre à la légère. C’est d’ailleurs un point qui est au centre de toutes les attentions des certifications européennes.
Les pellets low cost contiennent généralement un coefficient d’humidité trop élevé. Or, pour une performance optimale, il ne doit pas dépasser 10 %. Au-delà de ce pourcentage, la combustion peut s’avérer inefficace et mettre votre poêle ou chaudière en péril. En effet, une mauvaise combustion entraîne habituellement un taux de cendres important, ce qui encrasse plus rapidement votre appareil de chauffage.
Pour faire de vos granulés les stars de votre foyer, le stockage est aussi un critère essentiel. Les biocombustibles sont sensibles aux écarts de températures, vous devrez donc les emmagasiner avec soin. Toute exposition à la pluie ou à l’humidité peut les engorger d’eau et rendre vos pellets premium inutilisables. Faites attention également à la condensation qui a du mal à s’évacuer !
Conseil n° 4 : Fuyez le « pas cher » qui coûte très cher !
Au fil de vos pérégrinations sur la Toile, vous tombez sur l’offre du moment. La tonne de pellets chez ce revendeur coûte 40 % moins cher que chez l’ensemble de ses concurrents. C’est très tentant, mais l’on est en droit de se demander ce que cachent des tarifs aussi si bas.
Plusieurs raisons peuvent expliquer qu’un fournisseur casse ses prix :
- une fin de stock qu’il souhaite écouler ;
- des propriétés si médiocres qu’il n’arrive pas à vendre ses granulés ;
- une cessation d’activité.
Dans un cas comme dans l’autre, prenez le temps d’observer le produit. Vous savez maintenant comment distinguer un pellet de mauvaise qualité d’un pellet premium. Même si une offre peut vous sembler très alléchante, à plus long terme, elle peut s’avérer coûteuse, voire très coûteuse. Aussi, si vous souhaitez optimiser la performance de votre dispositif de chauffage aux granulés, ne vous lancez pas à corps perdu dans le moins cher qui coûte plus cher !
Conseil n° 5 : Privilégiez l’expérience Premium et mettez la main à la poche
La qualité a un prix, mais en êtes-vous convaincu ? Tout comme l’on préconise de fuir les biocombustibles bas de gamme, il est judicieux d’orienter son choix vers des pellets premium. Vous savez désormais comment les reconnaître :
- en privilégiant les granulés qui offrent des certifications européennes ;
- en optant pour des pellets à l’aspect régulier ;
- en vous assurant que ces derniers ont été stockés dans des conditions optimales de leur fabrication à votre acquisition.
Ces informations vous permettront sans aucun doute d’écarter les pellets de mauvaise qualité.
Un autre élément important peut également être un indicateur de qualité : le prix. Souvent, les granulés premium sont aussi les plus chers. Il ne faut donc pas hésiter à piocher dans le porte-monnaie pour plus de tranquillité. Des pellets de qualité supérieure tireront le meilleur parti de votre appareil de chauffage et vous offriront. Alors, il est peut-être temps de mettre la main à la poche, non ? « Il est l’or, Monseignor… »
Vouloir le meilleur pour son intérieur, c’est bien légitime. Pour éviter les pellets de mauvaise qualité, faites d’abord appel à votre bon sens. Préférez des biocombustibles certifiés qui sont souvent une garantie de confiance. De même, contrôlez le taux d’humidité et la régularité des petits cylindres, si vous en avez la possibilité. Cette précaution vous épargnera bien des déconvenues. Vous êtes convaincu que l’excellence a un prix ? Alors, lancez-vous dans une expérience des granulés Premium pour un hiver douillet !